Cancer de la peau : La Tunisienne ONS MAMAI contribue à la découverte d’une nouvelle piste thérapeut
L’étude a été lancée dans le cadre d’un travail de recherche sur une pathologie dermatologique héréditaire connue, qui se manifeste par des tumeurs de la peau pouvant régresser spontanément chez certains individus ou évoluer vers un vrai cancer agressif chez d’autres.
On savait auparavant que cette maladie était d’origine génétique, mais le gène responsable n’était pas encore identifié. C’est alors qu’ une collaboration internationale a vu le jour entre le laboratoire de Cytogénétique et de Biologie de la reproduction humaine de l’hôpital Farhat Hached de Sousse et le laboratoire de biologie médicale « IMB A-STAR SINGAPOUR « (The Institute of Medical Biology)). Le Pr Denguezli et Pr Boussofara ont fortement contribué à ce projet pour l'aide dans les études cliniques et la disponibilité des patients à étudier.
L'Equipe Tunisienne (CHU SOUSSE)
L'Equipe "IMB A-STAR SINGAPOUR"
Ce partenariat a réalisé une percée dans l’identification d’une éventuelle nouvelle stratégie thérapeutique pour le cancer de la peau dont l'acteur principale de ces résultats est notre jeune Tunisienne Ons MAMAI qui a réalisé le travail moléculaire à cheval entre Sousse et Singapour, et a permis d’identifier le gène (impliqué dans l’activité du système immunitaire) dont la mutation induirait la naissance d’un cancer, en contre partie sa sur-activation pourrait permettre la régression de la tumeur. Ce gène, qui entre en jeu dans l’inflammation, permet ainsi, pour la première fois, de rattacher clairement des perturbations inflammatoires génétiques à l’apparition d’un cancer de la peau et ouvrir les portes vers de nouvelles stratégies pour le traitement du cancer en utilisant les acteurs du système immunitaire inné.
Ce Travail de recherche a fait l’objet d’un article publié par la prestigieuse revue scientifique ‘‘Cell’’, (Article-PDF) l’une des plus côtés au monde dans le domaine de la biologie, qui nous dévoile le gène en question codant pour la protéine « NLRP1 inflammosomme sensor », présente en prédominance dans la peau humaine et dont les mutations germinales sont pathogéniques.
On ne peut qu’encourager notre jeune chercheuse Tunisienne à aller de l’avant avec beaucoup de courage en main.