Vidéo: La greffe d’organe révolutionnée par les cellules souches
Tout commence par un organe donné à la science. Dès son arrivée au laboratoire, il subit un traitement radical pour qu'il n'en reste que son « squelette ». Pendant des semaines, les cellules sont lavées en dehors des tissus pour ne laisser que la matrice intercellulaire. Il faut ensuite la remplir de cellules souches pour que l'organe soit fonctionnel et surtout accepté par le patient qui subira la greffe d'organe.
Grace à un système d'enzymes, ces cellules vont naturellement se développer aux endroits nécessaires et de la façon appropriée dans la matrice intercellulaire, reconstruisant petit à petit l'organe. On peut ensuite le transplanter chez le malade, qui ne subira pas de rejet de greffe. Il est possible depuis peu de remplacer cette matrice par des nanostructures de synthèse. Constituées de polymères, elles sont fabriquées sur mesure. Ce procédé, testé sur des cochons et sur un humain en 2011, s'est révélé très prometteur.